5 avril 2014 à 18:45
LA COMMOTION CEREBRALE
COMMOTION CÉRÉBRALE, ATTENTION DANGER !
Type courant de traumatisme crânien et cérébral, avec ou sans perte de connaissance, qui peut être causé par un coup direct ou indirect porté à la tête. Telle est la définition que l’on prête généralement à la commotion cérébrale. Lorsqu’une personne en est victime, les dommages au niveau du cerveau ne sont pas visibles contrairement à la fracture crânienne, par exemple. Souvent sous-estimée donc, ses conséquences ne sont pourtant pas à prendre à la légère. Au football, rugby, hockey, football américain et dans l’ensemble du milieu sportif, les commotions cérébrales sont très nombreuses. En France, on estime leur nombre à 150 000 par an.
Des (dangereux) signes annonciateurs
« C’est bon tu n’as rien ? Tu peux reprendre le match ? » Après un choc plus ou moins rugueux, c’est une phrase déjà entendue par tous, amateurs comme professionnels. Très souvent, et sauf blessure grave, le joueur va reprendre le cours de la partie, à l’image du gardien français Hugo Lloris face à Everton, le 3 novembre 2013. Pas forcément une bonne idée. Vertiges, confusion, mal de tête, désorientation ou encore vision d’étoiles, les symptômes de la commotion cérébrale sont multiples. Après le choc, les neurones agissent de manière moins performante. Si le pratiquant ne se soigne pas correctement et venait à subir une seconde commotion, les conséquences pourraient présenter un grand risque. Parfois même mortel.
Se soigner, comment s’y prendre ?
Les conséquences d’une commotion cérébrale ne sont pas visibles tout de suite. Néanmoins, il est indispensable de rester vigilant aux apparitions a posteriori. En cas de suspicion et pour avoir l’esprit tranquille, il est recommandé au sportif de se rendre chez un médecin afin qu’un diagnostic puisse être fait. En général, celui-ci est composé d’exercices de vue, de mémoire, de réflexe, d’équilibre et/ou de concentration. Aujourd’hui, l’imagerie par résonance magnétique (IRM) est également souvent utilisée bien qu’elle ne décèle pas automatiquement le traumatisme. Pour récupérer au mieux d’une commotion cérébrale, les professionnels de la santé recommandent d’accorder une grande part au repos et de ne pas reprendre immédiatement une activité physique.
La commotion cérébrale reste un sujet mystérieux dans le monde du sport. Parfois, l’enjeu est tel que la santé du joueur passe au second plan. C’est pourquoi les acteurs sanitaires tentent, de plus en plus, de sensibiliser le grand public à la question. Depuis quelques temps, les études liées au sujet se multiplient, les ouvrages également. La commotion cérébrale est un problème qui touche à la fois les jeunes comme les plus âgés. Il est maintenant temps de le résoudre.
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