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18 avril 2012 à 06:52

CHAMPION'S LEAGUE

Gomez et le Bayern célèbrent leur victoire sur le fil contre le Real
Gomez et le Bayern célèbrent leur victoire sur le fil contre le Real
©Maxppp

Bayern Munich - Real Madrid : les notes du match

17/04/2012 - 23 h 10 -

Au terme d'un match où les deux équipes ont privilégié le jeu offensif, c'est un Bayern Munich emmené par un grand Ribéry qui s'est imposé dans les ultimes secondes de la rencontre (2-1).

 

Opposé au Real Madrid, son adversaire favori en coupe d’Europe (8 victoires sur 9 matches disputés en terres bavaroises), le Bayern Munich souhaitait faire forte impression. Le but, battre les Merengues afin de s’offrir une grosse chance d’aller disputer la finale de la Ligue des Champions dans son propre stade, l’Allianz Arena. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les partenaires de Franck Ribéry ont mis le paquet.

Forts d’un bloc collectif impressionnant, les Munichois ont mis immédiatement la Casa Blanca sous pression. Grâce au duo Ribéry-Robben, les Allemands ont mis les latéraux madrilènes au supplice. Intenable sur son flanc gauche, Ribéry a été l’homme de la première période. Si l’arbitre lui a justement refusé un penalty (15e), l’ancien Marseillais s’est rattrapé dans la foulée en obtenant un corner qu’il a lui-même converti en but suite à un mauvais renvoi de Ramos (1-0, 17e). Dans une rencontre où les deux équipes ont cherché systématiquement à mettre le plus rapidement possible leurs attaquants en position de tir, le Bayern s’est montré bien adroit, toujours grâce à son binôme Robbéry qui a profité du marquage individuel opéré par leurs vis-à-vis pour créer le décalage, comme cette frappe de Schweinsteiger plein axe (27e).

De son côté, le Real Madrid, mené pour la première fois de la saison en LdC, a été plutôt propre dans ses relances courtes, mais n’a jamais pu fournir le trio Di Maria/Ronaldo/Benzema en munitions potables, la faute en partie à des milieux récupérateurs pas assez présents offensivement et obligés de se cantonner aux tâches défensives. Pour preuve, si Benzema a alerté Neuer à deux reprises (7e, 40e), les seules occasions des hommes de José Mourinho de mettre le Bayern en danger sont venues de coup franc. Un bilan bien léger face à un Bayern Munich impressionnant collectivement et très agressif sur le cuir, dans le bon sens du terme.

Au retour des vestiaires, la rencontre est repartie sur les mêmes bases. Mais cette fois-ci, ce sont les Merengues qui se sont montrés efficaces. Malheureux jusque-là, Benzema, parfaitement décalé par Özil, adresse un centre bien repris par Ronaldo qui sert Özil qui sur une touche de balle égalise (1-1, 53e). Logiquement vexé par ce but inscrit un peu contre le cours du jeu, le Bayern a repris sa marche en avant en conservant un schéma de jeu identique sans grande réussite toutefois malgré de grosses occasions consécutives signées Gomez (71e, 73e). À dix minutes du terme, les vice-champions d’Europe 2010 affichaient d’ailleurs une statistique parlante de neuf tirs, mais zéro cadré. En face, si les Merengues ont mieux maîtrisé le cas Gomez et la connexion Lahm/Robben, les coéquipiers de Ronaldo ont surtout opéré par contres, mais avec les seuls Benzema et CR7 devant (depuis les sorties d’Özil et de Di Maria), l’objectif de prendre l’avantage ressemblait à une mission impossible.

Obligé donc d’encaisser les vagues d’attaque bavaroises, le Real Madrid a fini par céder. Et comme un symbole, tout est venu des côtés. Maltraité tout au long du match par le duo Lahm/Robben, Coentrão s’est fait humilier par le premier cité qui ne s’est pas privé pour délivrer une offrande au goleador Gomez qui est venu sceller une victoire méritée du Bayern en toute fin de match (2-1, 90e). En signant un neuvième revers en dix matches disputés à Munich, la Casa Blanca s’incline pour la première fois dans cette LdC édition 2011/2012. Une défaite qui ne condamne pas les hommes de Mourinho qui devront toutefois réussir à franchir le bloc compact et séduisant d’un Bayern plus que jamais désireux de disputer la finale de l’épreuve dans son antre.

Homme du match : Mario Gomez (6) : le buteur allemand a énormément pesé sur la charnière centrale merengue, notamment Sergio Ramos. Revenant défendre parfois très bas, il n’a eu que peu de ballons à exploiter en première période, mais sa frappe dangereuse (40e) aurait pu tromper Casillas. Plus en vue au retour des vestiaires, il s’est présenté seul face au portier espagnol (62e) mais n’a pas pu armer, avant de rater une grosse occasion seul face au but (71e) et d’expédier deux coups de tête sans danger réel pour Casillas (73e et 86e). Malheureux, le renard des surfaces allait enfin trouver le chemin des filets au bout du suspense dans son style habituel (90e).

Bayern Munich :

-Neuer (7) : le portier du Bayern a presque tout bien fait ce soir. De nombreux arrêts importants devant Benzema (7e et 40e) et CR7 (31e et 53e), de belles sorties aériennes (37e, 89e et 90e +1) et un jeu au pied bien maîtrisé. Totalement abandonné par sa défense, il ne peut rien sur le but d’Özil (53e). Dommage car la copie aurait été parfaite.

-Lahm (7) : le capitaine bavarois a livré une partie très sérieuse, tentant de tenir Cristiano Ronaldo à distance du but de Neuer. Il s’est même projeté vers l’avant en combinant avec Robben, délivrant notamment des centres intéressants (3e, 26e, 73e) et une passe décisive pour Gomez (90e). Averti (64e).

-Badstuber (5,5) : un peu lourd, le défenseur central n’a pas toujours été rassurant balle au pied et dans ses relances. Il a plutôt bien tenu le coup physiquement au duel face aux attaquants madrilènes. Averti (31e).

-Boateng (6) : de très belles interventions, pleines d’à propos, devant Di Maria (19e, 43e) et Benzema (49e) et une vigilance de tous les instants face à la vivacité de CR7 & co. Solide.

-Alaba (6) : l’Autrichien a eu pas mal de travail sur le côté gauche en début de match face aux dribbles d’Özil et de Di Maria. Il s’en est bien tiré au fil de la rencontre, grâce notamment à l’aide de Ribéry. Intéressant dans son apport offensif (avec deux belles chevauchées, 38e et 81e) et sa disponibilité.

-Schweinsteiger (4,5) : hargneux au marquage, le milieu de terrain a été utile par son activité et son pressing. En revanche, il a fait preuve de pas mal de déchet dans ses transmissions vers l’avant. À noter une frappe de peu à côté (27e) pour un Schweini visiblement à court de compétition. Remplacé par Müller (61e). Ce dernier, positionné à la mène, a tenté de fluidifier le jeu lorsqu’il le pouvait. Sans toujours y parvenir.

-Luiz Gustavo (6) : le Brésilien a bien tenu son rôle devant la défense exerçant un travail sérieux en toute sérénité, à l’image d’un bon tacle dans le coeur du jeu (26e). Parfois un peu trop facile dans ses passes courtes et longues mais particulièrement utiles.

-Kroos (6,5) : on ne l’a pas vu énormément et pourtant le meneur de jeu allemand a beaucoup donné. Il a donné une solution à ses partenaires entre les lignes à chaque fois qu’il le pouvait, trouvant souvent de jolis décalages. Il a surtout produit de gros efforts défensifs pour épauler ses coéquipiers. Plus bas à la sortie de Schweini, il a fait parler sa vision du jeu.

-Robben (5,5) : très appliqué dans son travail de replacement, l’international batave s’est montré sur quelques éclairs offensifs dont il a le secret face à Coentrão (24e, 29e, 58e). Son entente avec Lahm a permis au Bayern de présenter une aile droite solide dans tous les compartiments. Une bonne frappe à noter par ailleurs (52e).

-Ribéry (7) : il a commencé son match à un poste reculé pour aider Alaba à défendre devant Di Maria. En jambes, il a ensuite totalement pris le dessus sur Arbeloa, orientant par ailleurs très bien le jeu en possession du cuir. L’international tricolore, libre sur le front de l’attaque, a été récompensé de ses efforts par un but de renard en reprenant au point de penalty un corner repoussé une première fois par la défense madrilène (17e).

-Gomez (6) : voir ci-dessus.

Real Madrid :

-Casillas (5,5) : masqué sur l’ouverture du score bavaroise de Ribéry (17e), le portier espagnol n’a pas spécialement eu beaucoup d’arrêts à réaliser dans ce match. Souvent sollicité par Gomez (40e, 86e), il s’est montré impeccable, même si le buteur allemand a finalement eu raison de lui en toute fin de match.

-Arbeloa (4) : le latéral espagnol a beaucoup souffert dans son marquage en un contre un avec Ribéry. Dépassé par la vitesse du Français, il a surtout mis des coups plutôt que de bien défendre. Un match pauvre couronné par une intervention tardive sur le but de Gomez (90e).

-Ramos (5) : s’il a été plutôt costaud dans ses duels face à Gomez, l’ancien Sévillan a été l’auteur de relances douteuses qui ont entraîné le premier but munichois et une occasion chaude miraculeusement non convertie par Gomez (71e).

-Pepe (6,5) : un gros match du Portugais qui, en plus d’avoir remporté une bonne partie de ses duels face à Gomez, a été très propre dans ses relances. Seul bémol, il est quelque peu en retard dans son intervention sur le deuxième but munichois (90e).

-Coentrão (3) : quelle soirée cauchemardesque pour le Portugais ! À l’instar d’Arbeloa, il a été totalement incapable de contenir ses vis-à-vis. Auteur d’un tacle litigieux dans sa surface sur Gomez (87e), c’est lui qui se fait humilier par Lahm sur le but du Bayern en toute fin de match. Pas sûr qu’on le revoit pour le match retour.

-Alonso (4,5) : pour une fois, la qualité de passeur de l’Espagnol ne s’est absolument pas ressentie dans ce match. Cantonné à ses tâches défensives, il n’a jamais pu apporter offensivement.

-Khedira (5) : s’il a lui aussi dû venir prêter main forte à son latéral mis en difficulté, l’ancien pensionnaire de Stuttgart a toutefois su grappiller quelques ballons lors des temps forts merengues.

-Özil (6) : s’il a touché un grand nombre de ballons, l’Allemand a surtout cherché ses attaquants par de longs ballons. Un choix inefficace face au mur munichois. Mais son travail a été récompensé. Après avoir récupéré un ballon suite à un face à face manqué de CR7, l’Allemand profite d’un centre du Portugais pour égaliser (53e). Remplacé par Marcelo (69e).

-Ronaldo (5) : certes, il a délivré une passe décisive pour Özil (53e), mais CR7 a affiché un pâle visage ce soir. Entre des frappes non cadrées (21e, 29e), et un face à face raté (51e), le Portugais n’a jamais su prendre à défaut une défense munichoise bien en place et qui ne s’est pas laissée déborder par les dribbles du nº 7 madrilène.

-Di Maria (4,5) : comme Ronaldo, l’Argentin a été très peu en vue. Bien marqué, il a souvent joué dos au but et ne s’est créé aucune action franche. Remplacé par Granero (80e).

-Benzema (6) : plutôt esseulé devant, le Français a été le meilleur attaquant de son équipe. Après avoir alerté Neuer à deux reprises, (7e, 40e), il a dézoné pour contourner le bloc défensif adverse. Auteur du centre qui amène le but égalisateur du Real, il s’est également distingué par sa capacité à conserver le ballon au milieu d’une armada de Munichois. Remplacé par Higuain (84e).

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