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3 juillet 2011 à 21:27

MEILLEUR BUTEURS CHAMPIONNAT NATIONAL DE FUTSAL

Interwiev

Interview : Roberto Bezzera "Betinho"

 

 

 

 

Lundi matin et avec un grand honneur, futsal-info.fr rencontrait Betinho pour lui remettre un trophée récompensant son titre de meilleur buteur du championnat de France. Un titre que le Brésilien conquiert pour la deuxième saison consécutive. Sous l’œil de sa femme, Caroline, et de son jeune fils de 7 mois, Guilherme, le soulier d’or Européen 2005 se dévoile pour notre plus grand plaisir.

 

« Je suis performant grâce à ma vie en dehors du terrain »

  

Pour la deuxième saison, vous remportez le titre de meilleur buteur, vous avez toujours marqué autant de buts durant votre carrière ?
Oui, c’est le rôle du buteur. Lorsque je rentre sur le terrain, mon seul objectif est de me mettre en position de marquer. Lorsque j’ai commencé à Sumov au Brésil, je marquais déjà beaucoup de buts. En arrivant en Belgique, je termine meilleur buteur de deuxième division. Ensuite à Morlanwelz et à Action 21, ce sont des titres que j’ai conservé. Sur les deux dernières saisons en France avec le Sporting c’est également le cas.

 

Après autant de titres, conservez-vous toujours la même satisfaction ?
Chaque titre de meilleur buteur est une grande satisfaction. Ce n’est jamais facile. Chaque année qui passe, les défenseurs se renforcent et je dois toujours travailler mais ce n’est pas un problème, c’est mon travail et j’aime ça. Terminer meilleur buteur est mon objectif personnel chaque saison alors lorsque j’y parviens, c’est toujours un plaisir. Chaque nouveau titre, je le savoure comme le premier.

 

Comment faites vous pour rester au top ?
Grâce à tout ce qui ne touche pas au futsal : ma vie en dehors du terrain. Ma famille est tout pour moi, ma femme, mon fils… Grâce à eux, je peux jouer libéré et me donner à fond aux entrainements et durant les matchs. La vie avec les coéquipiers est également primordiale. La bonne entente se reflète toujours sur le terrain. Chaque année, c’est ce que je recherche dans mon club.

 

« Ma force est de rester froid devant le but »

 

Vous n’êtes pas réputé pour un être un joueur spectaculaire, simplement efficace, quelles sont les caractéristiques que doit posséder un buteur ?
Il faut savoir choisir le bon moment. Ma caractéristique est de savoir effectuer le bon déplacement au bon moment pour me retrouver en position de marquer. J’accorde également beaucoup d’importance à la préparation physique. J’ai 35 ans et je connais certains joueurs de 25 ou 26 qui n’ont pas ma condition. Un bon joueur sans préparation physique ne deviendra pas un très bon joueur. A certains moments du match, c’est le physique qui permet de faire la différence, qui permet de conserver la lucidité et le sang-froid devant le but.

 

Vous parliez de trouver le bon placement au bon moment. C’est une chose que vous avez toujours eu en vous ou qui s’est bonifié avec le temps ?
C’est quelque chose que j’ai amélioré avec l’expérience. Ce que j’ai toujours eu en moi et qui me permet d’analyser et de trouver le bon timing, c’est le sang froid. Il y a des joueurs qui se crispent lorsque le ballon leur arrive, forcément, ils sont moins à l’aise devant le but. Ma force est de rester froid devant le but.

 

C’est vrai, lorsque l’on vous voit évoluer sur le terrain, vous laissez transparaitre un sentiment de grande sérénité, vous ne doutez jamais ?
Lors de certains matchs à enjeu lorsque les buts s’enchainent et que la fatigue arrive tu perds la tête pendant deux trois minutes et le match s’enflamme. Ces moments sont importants et permettent de se transcender. Ce sont aussi des moments difficiles à gérer mais capitaux car ils décident souvent de l’issue d’un match. Là l’expérience rentre en ligne de compte. Cette expérience a transformé ma mentalité. En côtoyant d’autres joueurs, j’ai appris à poser le ballon, à être plus réfléchi dans mon jeu, à mieux communiquer avec le groupe. A ce moment précis, si tu n’es pas concentré, tu perds le contrôle du match. L’expérience et le fait de regarder de grands joueurs m’ont beaucoup aidé. Au Brésil, j’ai joué avec des joueurs comme Falcao ou d’autres très grands. Nous sommes habitués à jouer contre eux au Brésil. Là bas, nous voyons tous ça.

 

L'accumulation des matchs et des voyages entre la Belgique et la France n’est-elle pas trop fatiguante ?
Bien sur que c’est fatiguant mais c’est une donnée que je prends en compte dans ma préparation de début de saison. Je ne me prépare pas pour un match. Je me prépare pour une année entière. Luiz Aranha, Lucas Diniz ou Ricardo Falasque font la même chose. Ce n’est pas facile mais encore une fois, la préparation physique est la clé d’une saison réussie.

 

"En finale, lors de leur 6ème ou 7ème but, nous avons commencé à gamberger, à revivre la défaite de la saison passée…"

 

Peut-on un jour vous imaginez vous installer en France et n’être joueur que du Sporting ?
Oui, c’est d’ailleurs mon objectif. C’est une discussion que nous avons déjà eu avec le club. Le Sporting grandit bien. Dans un premier temps, tout ce dont nous avions besoin, c’était le titre. Evidemment que je ne peux pas continuer à jouer comme ça pendant encore deux ou trois ans mais toute ma vie, j’ai mis un point d’honneur à me montrer professionnel. Je jouais en Belgique et j’ai eu l’opportunité de jouer à Paris. Je suis très heureux mais il faudra à un moment sortir de ce système et le plus vite sera le mieux, je ne veux pas rester comme ça.

 

Que pensez-vous du championnat de France de Futsal ?
Il a beaucoup progressé par rapport à la saison passée. Les équipes se renforcent et je pense que le niveau va continuer à monter. C’est bien pour le futsal en France. Avec le Sporting, nous avons gagné ce titre et désormais nous allons représenter le futsal Français en Europe. Je pense que nous avons la possibilité de bien le faire. Je suis très heureux de voir que le travail et l’implication des dirigeants sont entrain de payer.

 

Comment avez-vous vécu cette folle finale face à Paris Métropole ?
C’était une finale très difficile. En face, il y avait de très bons joueurs également. Un joueur comme Dédé est un très grand, nous avons remporté ensemble le titre Brésilien en 2000 avec Sumov. Ce joueur est infernal. Je le connais vraiment bien. Bruno Barboza est également un excellent joueur. Derrière, il ne lâche rien, il est très fort. Leur gardien Guiseppe Mastellari possède une grande expérience, sans parler de Marcelo Serpa, que je connais moins mais qui possède également un passé très riche. On savait que ce serait un match difficile. La défaite de la saison passée était dans toutes les têtes avant la rencontre mais finalement c’est ce qui nous a beaucoup aidé. Le club a besoin de titres. Au moment du 6ème ou 7ème but, nous avons commencé à gamberger, à revivre la saison passée mais nous avons su rester concentrés et ne rien lâcher. Pour le futsal en France, une finale comme celle-ci était extraordinaire.

 

Le Sporting décroche enfin le titre de champion de France tant espéré, la coupe UEFA est la prochaine étape. Quelles sont vos chances ?
La coupe UEFA est une toute autre histoire. Le niveau est vraiment élevé. Il faudra présenter une équipe très compétitive dans laquelle il n’y a pas de titulaires. 4 joueurs débutent et les 4 qui rentreront après doivent être au même niveau. Il faut également travailler physiquement. Avec le noyau que nous possédons, nos deux renforts et peut-être un ou deux supplémentaires, nous avons la possibilité de faire une belle compétition. Je ne sais pas si dès la première année, nous avons la possibilité d’aller très très loin mais nous pouvons créer la surprise.

 

Comment imaginez-vous votre fin de carrière ?
Je joue année après année. Je me sens bien physiquement. Je suis content avec le Sporting. Je vois le futsal en France progresser, j’aimerais continuer à suivre ce développement et pourquoi voir la France jouer une phase finale européenne. J’ai commencé avec le championnat de France, j’espère vraiment voir la France au haut niveau. Si ça arrive alors ce sera très bien et je pourrais penser à partir pour autre chose. Pour le moment, je me contente de jouer année après année et on verra bien dans trois ou quatre ans, j’en aurais 38… seul Dieu sait.

 

Je vous laisse conclure.
J’aimerais que la FFF regarde et aide plus le futsal. C’est un bon sport. Il y a, en France, un potentiel de 5 000 à 6 000 spectateurs pour les plus gros matchs. On est capable de le faire. Mais chaque année, la fédération doit faire un peu plus, elle doit être à nos côtés. Le futsal ne pourra pas se développer sans son aide. Les clubs doivent également se renforcer, faire venir des grands joueurs pour que le niveau général augmente. Ce sera bon pour tout le monde. Cette année, le Sporting fait une grande saison, ce sera peut-être une autre équipe l’an prochain, peu importe, le plus important est que le niveau global progresse.

 

 

 

 

 

 

 

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