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23 mai 2011 à 07:29

DR FUTSAL HEBDO

Voici un petit condensé de l'actualite Foot

Le Sporting Club de Paris, Champion de France

 

 

Retrouvez le fil du match >>>

 

La grande finale du championnat de France de Futsal, saison 2010-2011, a répondu à toutes les attentes placées en elle. Au terme d’un spectacle intense, le Sporting Club de Paris arrache le doublé coupe/championnat en s’imposant 9-8 à 7 secondes de la fin face à Paris Métropole, finaliste malheureux cette saison.

Quel spectacle offert par les deux finalistes ! Le bouquet final de l’édition 2010-2011 restera sans aucun doute dans les annales. Tous les ingrédients ont été réunis pour parfaire la réussite de cet ultime rendez-vous. De l’organisation, orchestrée par Alain Charrance et la ligue d’Atlantique, au scénario du match, les 700 spectateurs présents auront pu se régaler.
Ce n’est pas seulement l’avalanche de buts (17 dans la partie) qui aura donné à cette rencontre une saveur particulière. Le film de ce match avait tout d’un bon thriller. Les retournements de situation et l’intensité ont alimenté le suspens durant toute la partie. La victoire finale fut promise tour à tour au Sporting puis à Paris Métropole avant de revenir aux mains du président Lopes. Du côté des supporters, des deux bancs, des joueurs ou encore des arbitres, il fallait avoir les nerfs bien accrochés dans un match à 100 à l’heure, sans round d’observation. Le mental aura concentré tout l’enjeu de ce match !

 

 

Un scénario invraisemblable

Pourtant privé de deux internationaux (Alexandre Teixeira et Kamel Hamdoud), c’est le Sporting qui va mener une grande partie de cette rencontre. 3-1 dès la 8ème minute avant que Serpa ne réduise le score à 1’30 du repos. Avec un seul but de retard, tous les espoirs sont permis du côté de Paris Métropole. Pourtant dès le retour des vestiaires, d’une frappe anodine, l’inévitable Betinho fait front et relance les verts et blancs (4-2). Le deuxième but de Paris Métropole, en fin de première, est vite oublié. On peut croire que le Sporting vient d’inscrire un but massue mais l’expérience et la détermination permettent à Métropole de se relancer à nouveau (4-3). Le club de Jean-Pierre Sabani court après le score. Un but de retard, puis deux, puis une nouvelle réduction, 5-4 en faveur du SCP. Un combat mental est engagé dans cette finale. Aucune équipe ne cède jusqu’à ce que Barboza égalise pour la première fois dans cette rencontre (5-5). L’ambiance autour de ce match s’embrase. Paris Métropole trouve la juste récompense de ses efforts et de sa détermination. Le Sporting serait-il entrain de perdre le contrôle d’une rencontre jusque là maitrisée ? Tout porte à croire que oui, d’autant que les hommes de Rodolphe Lopes perdent l’avantage pour la première fois à la 34ème minute (5-6). L’intensité montre d’un nouveau cran. Le SCP joue avec 5 joueurs de champ, une configuration qui lui avait plutôt réussi lors de la finale de la coupe nationale. Betinho trouve la barre. Dédé ne trouve pas le cadre d’un but vide. Encore deux minutes à jouer, la meilleure défense du championnat gère sereinement son avance malgré le pressing adverse… jusqu’à la 39ème minute. Marcelo Serpa (photo du dessus), dernier défenseur, sur le côté droit de sa défense, tente un drible et bute sur Betinho qui remet un ballon dans l’axe pour Soares. Le Brésilien, lui-même surpris par l’offrande, ne laisse pas passer l’opportunité et gagne son face à face avec Mastellari. Marcelo Serpa, l’homme de Madrid, finaliste de la ligue des champions l’été dernier, au palmarès inestimable et l’un des principaux architectes de la formation Parisienne cette saison, commet une erreur incroyable qui offre une prolongation au Sporting (6-6 ; 38’50).

 

 

Les deux équipes, dos à dos, repartent pour deux prolongations de 5 minutes. Le coup est dur pour Paris Métropole qui tenait sa victoire. Pourtant à la fin de la première prolongation, le pensionnaire du groupe B a repris la tête grâce à… Diniz. Le Brésilien inscrit un but contre son camp (42’30) avant d’échouer sur coup-franc à 10m (43’45).
Le chronomètre avance dans cette deuxième prolongation et désormais c’est le Sporting qui cherche à revenir. Lorsque Soares égalise (46’45), Serpa redonne l’avantage à Métropole (47’). A chaque nouvelle minute, la folie s’empare un peu plus de cette fin de rencontre. Nerveusement, les deux équipes démontrent une grande maitrise. D’un but à l’autre, le chassé croisé est intense. Ce 8ème but de Paris Métropole, trois minutes avant le coup de sifflet final, aurait mis KO plus d’une équipe. Dans les gradins, le président José Lopes ne tient plus. Le visage dans les mains, il multiplie les rondes. Mais à deux minutes de la fin, Aigoun commet une 7ème faute et offre une opportunité inespérée au SCP de revenir. Diniz, héros malheureux de cette finale, s’élance… il bute pour la deuxième fois ce soir sur Mastellari… mais M Pelissier, arbitre de la rencontre, siffle pour que le coup-franc soit retiré. Des joueurs n’ont pas respecté la distance. Diniz, après deux tentatives infructueuses et un but contre son camp, se présente une nouvelle fois. Alors que de nombreux joueurs auraient laissé leur place, il gagne son face à face et égalise à deux minutes de la fin. Finalement, à 7 secondes du terme, Betinho délivre les verts et blancs en reprenant un centre de Jonathan Chaulet. Le but de la victoire vient clôturer un scénario invraisemblable.

Luis Soares, le métronome

Totalement libérées dès l’entame, les deux équipes se sont livrées pleinement dans cette rencontre en privilégiant le jeu. Les deux buts inscrits par le Sporting après 5 minutes ont emballé la rencontre. Pour revenir, Paris Métropole était contraint de se découvrir. Les deux défenses ont ainsi laissé quelques espaces et l’avalanche de buts traduit la maitrise collective des deux finalistes. Quel match ! Le Sporting Club de Paris n’a rien lâché pour arracher sa victoire et devient logiquement champion de France. Un succès, loin d’être évident au départ. Par la force de caractère démontrée, le SCP mérite sa couronne. Il ne faut rien enlevé cependant à une détermination toute aussi importante de son adversaire. Paris Métropole a montré un visage de guerrier et finalement les éloges faites à son bourreau du jour auraient été relativement semblables en cas de victoire.

 

 

Un temps incertain, Luis Soares (photo du bas) était en très grande forme ce samedi. Il a été le vrai métronome de cette équipe du Sporting. Omniprésent, il a couvert toutes les parties du terrain sans relâche, fermant les brèches ou délivrant des caviars à ses partenaires. Auteur de deux buts dont celui de l’égalisation à 1 minute de la fin du temps réglementaire, il aura été le vrai leader de cette équipe Parisienne. Au coup de sifflet final, épuisé, il est resté de longues minutes au sol.
Betinho, fidèle à lui-même a inscrit 5 buts dans cette finale. Son vrai point fort est de ne pas être celui que l’on remarque. Il sait se faire oublier et attendre le bon ballon. Betinho n’est pas un joueur extraordinaire. C’est un buteur d’exception et lors de cette finale il aura inscrit 5 buts, soit plus de la moitié des buts du Sporting.
Lucas Diniz (photo du dessus) a démontré une force de caractère étonnante. Héros malheureux des finales (c’est lui qui loupe le dernier pénalty de la finale 2010 et permet à KB United de devenir champion de France), il manque un premier coup-franc à 10m samedi avant d’inscrire un but contre son camp et de louper un second Jet-Franc. Pourtant, il s’élance une troisième fois et remporte enfin son face à face. Un vrai soulagement pour ce jeune joueur déjà très bon et possédant une marge de progression encore importante.
Ricardo Falasque a également été important dans ce match en trouvant toujours le bon timing. Enfin Jonathan Chaulet a délivré la passe décisive sur le but de la victoire. Moins utilisé, comme Hamza Khireddine, il n’a pas tremblé dans une finale oppressante.

 

Marcelo Serpa, l’entraineur-joueur de Paris Métropole, fut l’homme de cette finale. Capable du meilleur comme du pire, il a été décisif pour son équipe avec 4 buts inscrits, certains capitaux, mais aussi pour son adversaire, avec notamment l’offrande sur le 6ème but du SCP qui permet au futur champion d’atteindre les prolongations.
Mastellari, le portier de Paris Métropole, a été l’autre homme décisif pour le club de Jean-Pierre Sabani. En réalisant quelques arrêts de très grande classe, il a permis à son équipe de rester dans le match à plusieurs reprises.
David Le Boette n’a pas marqué mais a fait preuve d’une activité incessante, tout comme Barboza. Les deux joueurs ont su combiner avec une grande justesse à plusieurs reprises. Dédé reprenait la compétition. Il a été moins percutant que d’habitude.

 

En s’imposant, le Sporting club de Paris s’offre le doublé et réalise l’objectif de sa saison : Devenir champion de France et se qualifier pour la coupe de l’UEFA. Il représentera la France la saison prochaine (tirage au sort prévu mi-juillet). Après le match, José Lopes a confié vouloir amener son équipe vers une demi-finale ou une finale Européenne. Jusqu’à présent, le président de la franchise Portugaise a su se donner les moyens de ses ambitions. L’intersaison risque d’être agitée pour le Sporting Club de Paris, meilleure équipe Française.

 

 

 

 

 


 

 

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En avant-match, la ligue de l'Atlantique proposait la finale de la coupe d'Anjou ainsi qu'un mach de démonstration de foot fauteuil.

Au terme de ce dernier match, les joueurs de Paris Métropole se sont prétés au jeu des photos avec les joueurs en fauteuil roulant. 

 

 Photo FEP

 Coupe de France : Lille, 56 ans après

La dernière victoire des Lillois en Coupe de France remontait à 1955. En s'imposant face à Paris samedi dernier au Stade de France (1-0), les Dogues ont soulevé le trophée pour la sixième fois de leur histoire. Actuellement leaders de la L1, ils visent un doublé historique.

« Ce moment de joie est assez indescriptible, jubilait Rudi Garcia, le coach lillois, après le coup de sifflet final. Nous sommes ravis. Cela aurait pu basculer du côté de Paris, mais nous avons su forcer la réussite. L'histoire est belle pour le groupe. Tout le monde a envie de gagner ce trophée au moins une fois. Si nous pouvons y ajouter le titre en championnat, ce sera magnifique. » Une ambition que ses troupes partagent totalement. « Il faut rester mobilisés, a exhorté Ludovic Obraniak, l'unique buteur de la finale (87ème, sur coup franc). Remporter la Coupe est une bonne chose, mais devenir champion de L1 est encore mieux ! » Mickaël Landreau, le portier du LOSC, abonde : « Nous allons jouer le coup à fond et vivre pleinement la fin du Championnat. »

Dans la foulée de leur premier succès en Coupe de France, décroché en 1946, les Nordistes avaient doublé la mise en s'adjugeant le championnat. Cinquante-six ans après cette remarquable performance, les Lillois affichent leur ambition de renouer avec les heures les plus glorieuses de leur passé. Après avoir connu une dizaine d'années fastes au moment de sa création (1944-1955), le LOSC décline lentement, avant de revenir sur le devant de la scène nationale en retrouvant l'élite à l'issue de la saison 1999-2000. Les Dogues sont aujourd'hui en mesure de confirmer la constante progression entrevue ces dernières années.

Leaders de Ligue 1 avec six points d'avance sur leurs poursuivants marseillais, les Nordistes n'ont besoin que d'un nul pour être sacrés champions de France. Un objectif vers lequel l'ensemble du club est tendu. « Nous allons continuer sur notre lancée, a confirmé le président Michel Seydoux. Ce qui se dessine est merveilleux. Beaucoup attendaient ce moment depuis longtemps. Offrir cela au peuple lillois est ce que nous pouvions espérer de mieux. »

 

 
Photo FEP 

 

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Gambardella-CA : la passe de trois pour Monaco

La finale de la Coupe Gambardella-Crédit-Agricole, organisée samedi dernier en lever de rideau de la Coupe de France, a tourné en faveur de Monaco. Tombeur de l'AS Saint-Étienne au Stade de France (1-1, 4 tab 3), le club de la Principauté remporte ainsi son troisième trophée.

Vainqueur au bout du suspense de la 57ème édition de la Coupe Gambardella-CA, Monaco s'impose pour la troisième fois en autant de finales disputées (1962, 1972 et 2011). Un succès logique selon François Ciccolini, l'entraîneur des U19 : « Je suis très content pour les enfants et pour le club, qui travaillent bien. Je pense que nous méritons amplement la victoire par rapport au jeu proposé et au nombre d'occasions. Le football est parfois cruel. Nous aurions pu perdre ce match mais je crois qu'il n'y a rien à redire sur notre prestation. »

Rattrapés en fin de rencontre par Saint-Étienne après avoir ouvert le score dès la 6ème minute, les Rouge et Blanc ont su faire preuve d'une grande force mentale pour emporter la décision lors de la séance de tirs aux buts. Une ressource qui leur avait déjà été précieuse lors de la demi-finale disputée contre Sedan. Réduits à dix alors que les deux équipes étaient à égalité, ils s'étaient finalement imposés par deux buts d'écart (3-1).

Cette finale fut également l'occasion pour les Monégasques de prendre une petite revanche sur les Stéphanois, qui les avaient éliminés de l'épreuve l'an passé en 16èmes de finale. « Les jeunes visaient le titre en Gambardella, confie Frédéric Barilaro, directeur du centre de formation. Ce succès est une vraie fierté pour le club. »

 

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