14 septembre 2010 à 08:27
PLACE A LA LIGUE DES CHAMPIONS
«Claude Puel, la Ligue des champions peut-elle servir de bouffée d'oxygène ?
Ce sont des matches tout à fait différents. On vous avait promis que nous allions répondre présent contre le Real Madrid la saison dernière alors que nous n'étions pas très bien à ce moment-là. La Ligue des champions, c'est une autre compétition. Les joueurs y puisent des ressources mentales, physiques et techniques extraordinaires.
«Le titre de favori, c'est le jeu des médias ou éventuellement des équipes adverses qui essaient de mettre plus de pression.»
Cette saison, vous portez l'étiquette de favori du groupe face à des adversaires moins renommés. Cela change quelque chose ?
Le titre de favori, c'est le jeu des médias ou éventuellement des équipes adverses qui essaient de mettre plus de pression. Comme je l'ai dit lors du tirage, la poule est homogène et sera disputée jusqu'au bout. Bien sûr, les équipes qui la composent (Schalke, Benfica et Hapoël Tel Aviv) n'ont pas la notoriété du Real ou de Barcelone. Mais en terme de jeu, elles ont de la qualité. Il faudra aller chercher les deux premières places.
Jean-Michel Aulas a indiqué que l'OL avait peut-être la meilleure équipe de son histoire. Avez-vous l'impression qu'il vous envoie un message ?
(Sourires) On a effectivement un effectif intéressant, les joueurs ont de la qualité, un potentiel. Maintenant il faut inscrire toutes ces individualités dans un collectif. Il faut trouver rapidement une homogénéité physique. On peut prétendre à avoir un potentiel, mais il faudra le démontrer. A nous de hausser notre niveau de jeu, tout reste à faire.
«Schalke a tenu tête au Bayern jusqu'au bout pour la conquête du titre. Cela montre son niveau.»
Schalke a également mal commencé sa saison. Ne craignez-vous pas la réaction de cette bête blessée ?
Il y aura donc deux bêtes blessées qui vont s'affronter ! C'est très bien. Schalke a enregistré l'arrivée de 17 ou 18 nouveaux joueurs et doit mettre un collectif en place. Cela ne se fait pas d'un coup de baguette magique. Ce sont deux équipes qui doivent lancer leur saison. Cela va donner un match particulier et très ouvert.
Une attaque Raul-Huntelaar, cela vous inspire quoi ?
Ce n'est pas mal ! (rires) Ils ont été associés lors du dernier match (à Hoffenheim) et on peut voir qu'ils se recherchent presque systématiquement. C'est comme Licha (Lisandro) et Yoann (Gourcuff) chez nous, ce sont deux joueurs de ballon qui respirent le même football et vont très vite trouver des affinités et des complémentarités.
Lyon reste sur une claque en Ligue des champions contre une équipe allemande (le Bayern Munich en demi-finale). La venue de Schalke peut-elle l'effacer ?
Pour moi, il n'y a pas de comparaison. On est dans une autre saison, un autre contexte et un autre niveau. Le seul rapprochement que l'on peut faire, c'est que cette équipe a tenu tête au Bayern jusqu'au bout pour la conquête du titre. Cela montre son niveau.»
Commentaires